Mon grand-père paternel – Mon aïeul paternel

Nom Albert Marius BOURDUGE - 4
époux de Suzanne LUX
Naissance Le 29 mai 1887, A Billom Puy de Dôme (63160) - rue d'Ambert  => extrait
(Témoins : Mathieu BOURDUGE 65 ans, menuisier à St Gervais, oncle -
Emile GOUDEY 57 ans employé de bureau, 50  rue de Chateaudun, oncle -
François GOUDEY 50 ans, garçon de banque, 64 rue de Richelieu, oncle)
Décès Le 28 mai 1915 à 28 ans  => extrait
Mort pour le France au Bois Le Prêtre Montauville Meurthe et Moselle (54700)
Enterré au cimetière militaire (nécropole nationale) de Montauville Meurthe et Moselle (54700) -
tombe 625/carré 14-18-B => extrait
Caporal 24ème Cie 367ème régiment d'infanterie
Médaille militaire "Croix de guerre avec étoile de bronze" décernée le 20 octobre 1919 
et Hommage de la nation "A la mémoire de ... Mort pour la France"
Profession(s) Orthopédiste - employé de bureau
Parents Marien BOURDUGE, mon arrière grand-père paternel – mon bisaïeul paternel - (cf. fiche 8)
Et Gilberte CHARDONNET, mon arrière grand-mère paternelle –
ma bisaïeule paternelle – 9

Mariage Le 27 avril 1911 à 10 h 45, A Paris (75006), sans contrat de mariage  => extrait
(Témoins : Mathieu BOURDUGE 65 ans, Émile GOUDEY 57 ans, François GOUDEY 50 ans, oncles)
Domicile(s) 15, boulevard Brune Paris (75014)
32, rue La Bruyère Paris (75009) - avant 1937->1959
Après son séjour à l'hôpital Bichat, elle devait quitter l'appartement de  la rue La Bruyère mis en vente.
 Son décès l'en a empêché et c'est son fils Raymond qui a fait le déménagement.

Épouse Suzanne Georgette LUX  - 5 - ma grand-mère paternelle
Naissance Le 24 février 1890, A Paris (75006) – 21, rue Guisarde  => extrait
Décès Le 11 août 1959 à 69 ans, A Paris (75018) – à l’Hôpital Bichat => faire-part
Enterrée au cimetière parisien de St Ouen (renouvellement trentenaire de la 
concession le 23/03/1990 par Jeannine BOURDUGE)
Profession(s) Giletière - Ménagère - Employée à la Banque d'Algérie après le décès de son mari
Parents Auguste LUX (cf. fiche 10)
Et Marie Julie Adèle GOUDEY - 11

Premier enfant
"Tonton Raymond"

Raymond Marius BOURDUGE - mon oncle et parrain
Né le 21 janvier 1912 A Paris 75014  => extrait
Orphelin de père à 3 ans - Adopté par la nation
Prisonnier par les allemands dans une ferme pendant la guerre de 1939-1945
Commis de bourse

Décédé le 12 janvier 1973 à 0 h 50 à 61 ans à Paris (75018)  => extrait
en son domicile 45 rue du Simplon, 
enterré au cimetière parisien de St Ouen, transféré au cimetière de Vidauban (83550)
Marié le 14 mars 1961 à Paris (75018)
avec Sophie Amande Christine SUHREN, divorcée LAURANT,
née le 30 décembre 1907 à Duisburg-Mitte Allemagne 
décédée le 25 novembre 1994 à 87 ans à Le Luc (83340) 
=> extrait
    Parents : Heinrich Mathias SUHREN et Rosina Maria FASTRICH
– 4 enfants nés du premier mariage avec LAURANT :

  • Harry LAURANT, né en 1927, marié en 1953, engagé marin à Toulon en 1945, domicilié à Vidauban depuis 1973 - sans enfants
  • Léone LAURANT née en 1928, décédée en 1945 à 17 ans
  • Michèle LAURANT mariée, décédée à Riom (63200)
  • Roger LAURANT, domicilié à Sens (89100)
Deuxième enfant

Robert Fernand BOURDUGE (cf. fiche 2), mon père / Arlette MARTIN / Jeannine HERBIN
Né le 24 juillet 1913, A Paris (75014)
Décédé le 13 février 1982 à 68 ans à Maisons Laffitte


Albert Bourduge

Suzanne Lux / Bourduge

Raymond Bourduge

Mes principaux souvenirs de ma grand-mère paternelle Suzanne Lux / Bourduge.

Je n'ai pas connu mon grand-père paternel Albert Bourduge qui est mort à la guerre à 28 ans en 1915. Il est né à Billom dans le Puy de Dôme alors que la résidence habituelle de ses parents était St Gervais d'Auvergne dans le Puy de Dôme. Son père étant menuisier itinérant, ses parents se trouvaient à Billom lors de sa naissance.

Ma grand-mère paternelle est née à Paris, s'est mariée à Paris, a vécu à Paris, est décédée à Paris. Mais l'origine de sa famille n'est pas parisienne. Elle est d'Allemagne via Épinal du côté de son père, elle est de la Haute Saône du côté de sa mère.

Veuve de guerre à 25 ans, elle a élevé seule ses 2 garçons Raymond alors âgé de 3 ans et mon père Robert de 1 an et 10 mois. Cette situation a créé des liens très étroits entre eux. Elle a dû aller travailler comme employée de banque, ce qui je crois lui assurait pour l'époque une situation correcte et lui a assuré également une retraite convenable.

Son fils Raymond est resté vivre avec elle jusqu'au décès de sa mère en 1959. Tous les midis il rentrait déjeuner chez elle. Elle accueillait également mon père à déjeuner une fois par semaine. Sa nièce Nicole Lux / Legoll  venait la visiter régulièrement au moment du café. Sa sœur Jeanne Lux séparée de fait de son mari en 1918 venait la voir tous les jours.

Étant sa première petite fille elle m'aimait beaucoup, ce qui était réciproque. Elle savait nous gâter généreusement moi et mes sœurs pour nos Noëls où elle nous recevait rue La Bruyère. Nous allions à la messe de minuit à l'église de la Trinité et nous restions dormir chez elle. Elle nous recevait également au premier janvier et il y avait une grande assemblée avec en plus la famille de son jeune frère Roger Lux. C'est dans ces réunions de famille que très tôt mon père et mon oncle m'ont appris à jouer à la belote. A Pâques mes parents la recevait avec sa sœur Jeanne et son fils Raymond dans notre appartement de Pomponne.

Pendant les vacances scolaires elle nous gardait en alternance avec ma sœur Christiane. Nous allions faire les courses rue Lepic et jusqu'à la place Blanche.

Elle a été emportée en 1959 à 69 ans par une leucémie. Je fus la seule de ses petites filles à assister à ses obsèques, étant rentrée précipitamment de mes vacances en Savoie. J'avais alors 20 ans.


Ceux du Bois-le-Prêtre 1914-1918 - Livre de Bernard Olry

" Les combats du Bois-le-Prêtre, avec ceux du Grand Couronné et de la Chipotte annoncent l’horrible cruauté du conflit qui commence aux frontières de l’Est.

La vengeance et la haine vont s’exprimer là par de terribles affrontements dans un espace plus que restreint où des unités entières de combattants disparaîtront, comme absorbées par la boue jaunâtre d’un coteau boisé ravagé par les obus. Sur cette crête, harassés, épuisés, des hommes se sont observés jour et nuit avec pour seule destin tuer cet ennemi qui leur faisait face, pour gagner un bout de tranchée, quelques mètres et surtout, pour ne pas mourir. A ce titre, le Bois-le-Prêtre, comme un sanctuaire, mérite le souvenir et le respect de tous ; sans limite.
Un bilan terrifiant : plus de 15000 morts français et allemands. 23000 blessés dans chaque camp. Plusieurs villages lorrains rasés de la carte..." 

Ce livre rend hommage à mon grand-père paternel décédé à la guerre de 1914-1918 à Bois-le Prêtre, ainsi qu'à ma grand-mère paternelle restée veuve avec ses deux très jeunes enfants mon père et mon oncle, 2 enfants orphelins de père.